THE A - TEAM (1ère)

Bonjour lecteur!
Comme tu l'as compris je suis amateur de culture populaire et j'aime faire partager à mes contemporains mes coups de coeur. Ainsi aujourd'hui je viens te parler un autre monument télévisuel. Celui-ci m'a fait connaître la justice, l'odre, et la franche camaraderie de groupe. Tu l'a deviné, aujourd'hui, je viens disserter sur l'AGENCE TOUT RISQUE ou "The A-Team", comme on le dit chez moi à Los Angeles.
Ah ciel! L'Agence tout risque. Quel bonheur de voir ces héros d'un nouveau genre débarquer sur nos écrans après "Incroyable Mais Vrai". Le générique là encore était fameux: le roulement de batterie, assez martial retentissait et la voix off nous apprenait qu'il y a une dizaine d'année (resituons-nous dans le contexte: la série à commencé aux USA en 1982) un commando d'élite basé au Viet-Nâm s'était fait injustement accuser d'un meurtre qu'il n'avait pas commis et était arrivé à s'évader des prisons américaines. Et que, malgré cette casserole qu'ils trainaient, les membres de ce commando, histoire de s'amuser (car philantropes ils n'exigeaient jamais d'argent), venaient au secours de la veuve et l'orphelin après un simple appel.
A douze ans tu te dis : NOM DE DIEU!!!! Mais comment vont-ils arriver déjouer les plans diaboliques des méchants et ce, sans se faire pincer par le FBI, la CIA et l'Armée? Et comme tu es fébrile et naïf tu regardes et tu n'en perd pas une miette!
A trente sept ans, tu repenses à ces après-midi passées devant ton petit écran lorsuqe tu vois un van noir sur la route devant toi et tu ris aux bons moments que cette équipe de bras cassés t'as fait passer. Et comme je suis de bonne compagnie, je viens te remérorer cette série fantastique. Installes toi dans ton fauteil lecteur, l'épisode va commencer...
Or donc l'AGENCE TOUT RISQUE: "c'est vraiment la dernière chance, au dernier moment" comme dit la chanson. Avant tout chose je te présente cette fine équipe :
- HANNIBAL SMITH, le chef incontesté de la bande. Colonel au Viet Nam, il a sur ses copains l'autorité narturelle du chef de bande et incarne la figure paternelle nécessaire pour faire en sorte que la bande file droit. Il fume le cigare - surtout à la fin de l'épisode , il doit vivre de sa pension d'ancien du Viet - Nâm car a priori vu les barreaux de chaises qu'il fume, ca doit pas coincer en fin de mois. Bref, c'est l'ancien de la bande mais personne ne vient lui chercher des noises et quand il a décidé un truc tout le monde est ok.
- FUTE. Lui il était Lieutenant. Ca se sent, il est largement moins con que les deux autres qui restent à te présenter. Il a du faire West Point car il sait se servir de son cerveau (enfin tout est relatif, on est dans une série américaine diffusé sous l'ère REAGAN tout de même, faut que tout le monde comprenne et que le spectateur moyen y trouve son compte), il aime les fringues, les bagnoles et les gonzesses. En même temps, côté nanas - petite parenthèse - on peut pas dire que c'était des chauds de la pointe les mecs. Hormis le gars FUTE qui doit s'en cogner une ou deux de temps en temps, on peut pas dire que l'équipe soit super au point sur le sujet. Bref, lui aussi sa retraite de Lieutenant doit lui suffire car il vu ce qu'il a sur le dos, on sent que ça ronfle.
- LOOPING. Capitaine à l'époque de la guerre il a eut un incident de parcours car c'est le marteau de l'équipe. Il sait tout piloter: un hélico, une péniche, un sattelite, une brele... Bref! Le problème c'est qu'il est complètement dans la purée. Il a du avoir une expérience douleureuse dans sa petite enfance qu'il a du refouler et qui a resurgit pendant le Viet Nam. Il se prend pour Napoléon, parle avec une chaussette, essaie de se laver les couilles comme les chiens. A chaque épisode on lui trouve une nouvelle tare. Egnime pour la psychiatrie moderne, LOOPING est tout le temps en H.P mais arrive à s'évader chaque fois que ses copains ont besoin de lui. Ainsi de son coté, le blé ca lui pose pas de problème non plus car il vit aux frais de l'Etat.
- BARRACUDA. Le costaud du groupe. Le black aussi. il faut mettre en évidence les minorités visibles et faire admettre aux américains que le noir, bien que considéré comme inférieur, a pris part au combat. Comme quoi, ils ne sont pas rancuniers. Malgré tout, tu remarqueras que BARRACUDA n'était que Sergent. Faut pas non plus déconner. Et puis c'est le seul à faire un trafic : il est mécano à ses heures perdues et gagne un peu de fric comme ça. Et on reste dans le cliché: un black ça aime les choses qui brillent donc vas y que je te mette des chaines en or et des bagouzes à tout les doigts.
Ainsi donc le décor est planté. Les personnages annexes n'ont que peut d'importance pour la suite de l'épisode. Car il faut bien le savoir, les producteurs ont réussi la performance de nous faire 5 saisons avec un seul épisode décliné 96 fois. Elle est pas belle la vie? Et donc, en avant GUINGAMP, je te livre la trame de l'unique épisode de l'Agence Tout Risque.
ACTE I
Tout commence généralement dans un restaurant chinois ou dans un petit commerce local du fin fond du TEXAS comme les aimes Jean Pierre PERNAUD. Le gérant de la boutique est toujours un brave type qui en a bavé toute sa putain de vie pour pouvoir créer son rêve: avoir une boutique, une maison, payer l'université à ses gosses et les frais médicaux du petit dernier qui a toujours une maladie génétique grave dont on ne sait pas si il pourra survivre. Il est souvent veuf, histoire de rajouter un peu de pathos à l'épisode et gère l'estanco avec sa fille ainée. Comme c'est un bosseur il commence à dégager un peu de bénéfice sur son activité ce qui attise les convoitise de la maffia locale. Par conséquent le bras droit du méchant vient régulièrement au magasin pour lui soutirer un peu de pognon, voire carrément lui piquer son affaire. Mais le vieux il ne veut jamais. Il préfère se battre contre vents et marées au lieu d'accepter le million de dollar que lui propose le méchant et se faire chier encore 20 ans pour avoir une retraite de Roumain et céder l'affaire à sa fille. De là, depuis le temps que ça dure, le méchant en a marre et décide de démontrer au propriétaire des lieux son mécontentement face au refus qu'il essuie une nouvelle fois. Il commandite une expédition punitive. Les hommes de mains débarque au resto et mette un bordel phénoménal. Tout y passe: la vaisselle, les miroirs, la vitrine, les tables, tout! Et la cerie sur le gateau c'est quand le vieux est hospitalisé car son coeur n'a pas pu tenir le choc face à ce moment de stress intense. Le décor est planté.

ACTE II
Tu ne sais pas par quel extraordinaire mais il y a TOUJOURS un membre de l'équipe qui traine ses galoches dans le coin. Ca ne rate jamais. Il passe comme par enchantement pour se taper une barquette de Nems ou, mieux, les pauvres gens connaissent un membre de l'équipe. Si c'est le vieux c'est parce que il a combattu sous les ordres d'HANNIBAL et qu'il a toujours eut foi dans les qualités humaines de son Colonel. Si c'est la fille, c'est parce qu'elle s'est envoyé en l'air avec FUTE lors d'une soirée cocaïne - topless et qu'elle a toujours gardé un souvenir ému de la brouette norvégienne qu'ils avaient pratiqué à la pleine lune ce soir là. Bref. N'écoutant que son coeur le membre de l'équipe qui est sur les lieux appelle ses potes à la rescousse. Et si c'est par l'intermédiaire d'un appel téléphonique, l'Agence vient constater sur place l'étendu des dégats et eventuellement aider le vieux ou la fille a faire une déclaration à leur assurance. L'idée ici c'est qu'il faut que les membres de l'agence - une fois que Looping a été récupéré dans son asile - prennent l'avion pour se rendre sur place. C'est L'effet comique de la série: Barracuda aussi fort soit il DETESTE l'avion, il en a peur comme ce n'est pas permis et donc à cahque fois qu'il mont la dedans il est stressé et ingérable. Sans compter que celui qui pilote le zinc c'est Looping et comme il réside entre ces deux personnages une certaine animosité (de façade, je te rassure lecteur) ceci ne fait que rajouter du piment à l'affaire. Mais bref, on arrive toujours à faire dormir Barracuda (soit par la prise de substance illicites ou par un grand coup sur le coin de la gueule) et on part voir les victime.

ACTE III
C'est la confrontation directe avce la bande de malfrats. Le vieux et sa fille sont en train de retaper le resto avec l'aide des membres de l'équipe quand soudain le méchant (ou son bras droit) arrive. Extrait:
- LE MECHANT: Alors Mac Coy, tu n'as pas compris la leçon? Le méchant regarde le pauvre bougre avec toute haine du monde dans ses yeux.
- LE VIEUX MAC COY : Non Mr FLANAGAN, c'est mon toit! JAMAIS je ne partirais, dussè-je y laisser ma vieille carcasse! On sent que que si à cet instant précis le vieux Mac COY avait une olive dans le cul il pourrait à lui seul être une succursale pour les huiles d'olive PUGET. Mais il tient bon car ses amis sont là qui sont en train de mesurer le degré de méchanceté de FLANAGAN.
- FLANAGAN: Ah oui? Rugit-il. Et bien c'est ce que l'on va voir, vieil imbécile.
Il s'élance sur le vieux MAC COY lorsque l'un des membres de l'Agence (dans la grande majorité HANNIBAL SMITH) s'interpose et regarde le méchant droit dans les yeux avec un sourire narquois.
- HANNIBAL SMITH: Eh bien FLANAGAN n'avez vous pas entendu ce que vous a dit Mr Mac COY?
- FLANAGAN: Qui es-tu toi, petite fiente de troll anémique pour me parler sur ce ton? Cette histoire ne te regardes pas et...
- HANNIBAL SMITH: Oh que si elle me regarde, FLANAGAN! Dis Hannibal en coupant net le malotru. Tu vas laisser ce pauvre bougre tranquille et repartir d'ou tu viens. Et là avec toute l'assurance du gars qui sait, Hannibal tire sur son cigare et envoie sa fumée en pleine face du mécréant.
- FLANAGAN: Comment oses-tu, sexagénaire ventripotent et impuissant! C'est comme ça? Tu vas vite comprendre qui commande ici! Et d'un geste rapide il demande à ses hommes de main de se ruer sur Hannibal afin de lui administrer la correction qu'il mérite.
Et la c'est la première rixe de l'épisode. Généralement c'est Barracuda qui envoie. Il met toujours des pêches bien appuyées qui ne laissent que peut d'espoir de survie aux vilans. Les deux autres, Futé et Looping ont toujours une manière peu académique de se battre. Futé par définition va utiliser la ruse : il joue avec les élèments environnant pour mettre à mal ses adversaires (coup de poele en fonte, bassine d'eau bouillante, coupe de balai, aveuglement avec la farine...). Looping va utiliser la dérision pour combattre (baisse son pantalon pour montrer son anatomie, pête un coup en inquiétant son adversaire sur l'orange qui semble gronder, ou raconte une histoire à dormir debout pour destabiliser l'ennemi). Quant à Hannibal il met des gnons, tranquille, avec l'expérience du sage.
Généralement les méchants ont pris une branlée mémorable et s'enfuient ventre à terre, maudissant le vieux Mac Coy et ses acolytes jusqu''à la 6ème génération et jurant qu'ils reviendront très vite pour leur montrer de quel bois ils se chauffent!

Mais que va advenir de nos amis? Vous le saurez dans le prochain post car il faut nous quitter pour l'instant... Ah, ah, ah je joue avec vos nerfs!